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La Tendresse est une chanson française dont le texte a été écrit par Noël Roux et la musique composée par Hubert Giraud. Valentin Vander ( https://www.valentinvander.com/ ) auteur, compositeur, arrangeur, musicien, interprète… (et fils talentueux de Christian Vander, batteur de renomme mondiale et fondateur de Magma) a eu l'idée de réunir, pendant la pandémie, 45 musiciens et musiciennes, chanteurs et chanteuses depuis leur lieu de confinement pour interpréter ensemble et à distance cette sublime chanson immortalisée par Bourvil en 1963 et reprise par Marie Laforêt l'année suivante. Les enregistrements ont été effectués avec les moyens du bord, et le montage a duré une semaine entière. L'intégralité de ce travail a été réalisé bénévolement et les droits d'auteur reversés à la Fondation de France et une association d'aide aux soignants. C'est une vraie et belle et émouvante séquence bonheur !

Après avoir vu "Illusions Perdues" de Xavier Giannoli (un grand et beau film mais pas un Film Bonheur) nous avons recherché sur le web un extrait de la Bande-son Originale qui soulignait admirablement bien une scène particulièrement forte de ce film. Et nous sommes tombés sur une floraison d'interprétations différentes de cet extrait, en l'occurrence "Les Indes Galantes" de Jean Philippe Rameau, tant cette oeuvre est célèbre et considérée comme l’un des exemples les plus aboutis de l’Opéra-ballet. Mais notre cœur a cogné plus fort au visionnage de cette exubérante version que nous vous faisons découvrir ici car nous n'avions jamais vu un chef d'orchestre aussi drôle, des musiciens classiques aussi "funs", une cantatrice aussi sexy, un chœur aussi beau, interpréter ensemble avec une joie si palpable cette composition d'une puissance inspirée. Cette version est un vrai "Film Bonheur" à elle toute seule ! Crédits : Les Arts Florissants, la Julliard 415, Sandrine Piau, Lisandro Abadie interprètent Les Indes Galantes de Rameau : Les Sauvages sous la direction de William Christie et Paul Agnew. En direct de la Grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris.

Nous sommes dans un magasin d'instruments de musique quelque part aux USA. Un gamin, juste accompagné par une guitare sèche, se met à chanter un blues… Le gérant, bouche bée, n'en croit pas ses oreilles et lui demande de reprendre du début… Le gamin, sans se démonter, se lance alors à nouveau, et avec une aisance absolument hallucinante, dans son interprétation du grand classique du Blues de Sam Cooke "Just Another Day" ! C'est poignant et époustouflant ! Nous avons mené l'enquête et appris que cette séquence a… 10 ans, que le gamin s'appelle Brendan Macfarlane et qu'il continue de chanter le blues comme personne !

Si vous aimez le piano, regardez ça ! A défaut de vous faire partager du bonheur au cinéma… on voudrait vous faire vivre un moment de grâce. Ecoutez cette composition de Mozart, admirablement jouée par Elisey Mysin… âgé de 6 ans et encore trop petit pour atteindre les pédales du piano ! Au-delà de l'incroyable prouesse de cet enfant Russe prodige, dont le monde entier est en train de s'enticher, ressentez l'émotion qui se dégage de cette interprétation. C'est tout simplement bouleversant. Et en rappel, Elisey nous offre en solo, un petit extrait des Pièces Lyrics d'Edward Grieg. C'est juste à couper le souffle !

''Salut Salon'' est un quatuor féminin créé à Hambourg en 2000 par deux amies d'enfance, Angelika Bachmann et Iris Siegfried (violonistes), associées à Sonja Lena Schmid (violoncelle) et à Anne-Monika von Twardowski (piano). Les quatre musiciennes présentent un répertoire divers : classique, airs populaires, airs de chansons, jazz, pop, bruitages, emploi d'une marionnette... Le nom du quatuor évoque l'œuvre connue d'Edward Elgar, Salut d'Amour, un des premiers morceaux de bravoure du quatuor. Elles revisitent ici Vivaldi et Weil et c'est pour nous une de ces Séquences Bonheur du Web uniques et jubilatoires !

Nous trouvons souvent que certains ballets possèdent les qualités que l'on recherche dans les films que nous mettons en exergue, c'est-à-dire : l'émotion, l'humour, le rythme, l'inattendu et l'humanité ! En effet la complicité, la joie des danseurs, l'harmonie de leurs évolutions en rythme avec la musique nous fascinent et nous donnent souvent l'impression de voir une séquence toute droit sortie d'un Film Bonheur ! Un de nos amis vient de nous envoyer cet extrait de Camp Hollywood que nous nous empressons de partager avec vous tant il nous a donné des fourmis dans les jambes et du baume au cœur ! ''Camp Hollywood'' est l'un des plus grands rassemblements de danseurs au monde. Pendant un long week-end en septembre se retrouvent à Los Angeles des amateurs (très) doués mais aussi des débutants venus là pour assister ou participer à des démonstrations de toutes sortes de danses : https://camphollywood.net/ En attendant poussez les tables et les chaises et essayez de faire ça !!!

Les œuvres de Garip Ay ne durent que quelques secondes mais heureusement, grâce à Internet, elles sont immortalisées. Cet artiste turc recrée les œuvres iconiques de Van Gogh... sur l'eau. Garip Ay utilise l'ancienne technique ebru qui consiste à appliquer de la peinture sur de l'eau qui a été préalablement épaissie au moyen d'épaississants naturels. L'artiste dépose alors délicatement des goûtes de peinture et les étale progressivement à la surface avec une fine barre de métal. Une fois son motif terminé, il pose un papier absorbant à la surface, qui va être imprimé du motif "flottant". Cette technique permet de garder une trace de l'oeuvre. Sa première reproduction a été "La nuit étoilée" du peintre néerlandais. Garip Ay a confié à ABC News que l'ensemble du projet avait pris environ vingt minutes et que c'était l'un des plus compliqués en raison de l'eau coloré en noir avec de la poudre. Désormais, il désire recréer d'autres tableaux de peintres différents. "Je veux en faire plus afin de rendre hommage aux grands artistes qui m'ont inspiré ainsi qu'à leur vision que je comprends",a -t-il dit à CNN. (Source The Huffington Post)

Voici notre dernière coup de cœur en date que nous devons à Nicolas G. : "The Dancing Traffic Light" ou comment faire passer un message important pour la sécurité des piétons d'une façon ludique, drôle, rythmée, inattendue. Il n'y a rien à dire, c'est un vrai P'tit Bonheur de film !